Partout fleurissent des "gangs" aux T-shirts rouge, orange, bleu... Ils mettent leur sono et klaxon à fond et répètent inlassablement "Votez Machin Bidule", "Votez Truc Muche", "Votez", "Votez" !... Ils étirent des banderoles à tous les ronds-points, souriant de leurs plus belles dents et saluant de leurs mains comme des enfants.
Hommes et femmes de paille au grand cœur bien souvent, marionnettes ivres d'un espoir de démocratie à coup sûr, ils rêvent de changer le monde car, "c'est bon pour cette fois, ça va changer avec lui (elle), c'est sûr !"...
C'est l'histoire classique de l'alcoolique qui, au sortir d'une grosse gueule de bois, jure à qui veut l'entendre qu'il ne boira plus jamais... Et qui se reprend une cuite quelques jours plus tard, corps et esprit ayant oublié le mauvais réveil précédent.
La semaine prochaine, après le second tour, certains seront encore dans l'euphorie de l'enivrement du succès tandis que d'autres fouilleront déjà dans l'armoire à pharmacie d'une main tremblante, à la recherche d'un somnifère ou d'un puissant antalgique. Mais d'ici un mois, le train-train aura repris le dessus, tout le monde aura absorbé sa dose de barbiturique et il sera déjà bien temps de songer à organiser les grandes vacances...
D'ici 5 mois ce sera déjà la rentrée (pour l'hémisphère nord...) et les rêves et promesses seront depuis longtemps pour la plupart enterrés par les coupes de budget, le communautarisme ou la corruption.
C'est l'histoire classique de l'alcoolique qui, au sortir d'une grosse gueule de bois, jure à qui veut l'entendre qu'il ne boira plus jamais... Et qui se reprend une cuite quelques jours plus tard, corps et esprit ayant oublié le mauvais réveil précédent.
La semaine prochaine, après le second tour, certains seront encore dans l'euphorie de l'enivrement du succès tandis que d'autres fouilleront déjà dans l'armoire à pharmacie d'une main tremblante, à la recherche d'un somnifère ou d'un puissant antalgique. Mais d'ici un mois, le train-train aura repris le dessus, tout le monde aura absorbé sa dose de barbiturique et il sera déjà bien temps de songer à organiser les grandes vacances...
D'ici 5 mois ce sera déjà la rentrée (pour l'hémisphère nord...) et les rêves et promesses seront depuis longtemps pour la plupart enterrés par les coupes de budget, le communautarisme ou la corruption.
Mais pour l'instant, il ne s'agit que d'une chose, "choisir le moins nul, la moins pervertie, et exercer son devoir de citoyen" !
"Tu votes bleu ou jaune cette année toi ?..." ;-)
C'est vrai, nous avons de la chance de pouvoir voter, nous ! Cela nous est rabattu depuis notre enfance, "tu te rends pas compte, y'a pleins de pays où tu ne peux pas même voter !"
Quelle différence au bout du compte ?
Je suis tombé sur cette phrase tout à l'heure en préparant cet article : "C'est déjà dur d'avoir un mauvais chef, c'est encore plus débile de le choisir"...
Je vous la retranscris ici parce qu'elle porte à réfléchir.
Nous le savons depuis que F. Mitterrand l'a lui-même avoué dès 1983, les hommes politiques ne peuvent plus gouverner ; ils n'obéissent qu'aux "hommes de l'ombre" décrits par J. F. Kennedy peu de temps avant d'être assassiné...
Alors votons directement Goldman-Sachs, Coca-Cola, Monsanto, Areva ou Total, au moins ce sera clair !
Bien évidemment, il y a toujours les exceptions, et d'autant plus pour des élections locales. Nombreux sont les bons maires qui offrent en effet avec une grande foi une belle partie de leur vie à cette recherche constante du renouveau du bien-être manquant si cruellement de nos jours à l'immense majorité de nos concitoyens, et voter pour les mettre en place est à ce moment-là un acte de citoyen responsable.
Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir...
Islande et Suisse sont des pays dont une partie du système, pratiquement véritablement démocratique, est à utiliser comme nouvelle bases pour tous. Et c'est urgent !
"Tu votes bleu ou jaune cette année toi ?..." ;-)
C'est vrai, nous avons de la chance de pouvoir voter, nous ! Cela nous est rabattu depuis notre enfance, "tu te rends pas compte, y'a pleins de pays où tu ne peux pas même voter !"
Quelle différence au bout du compte ?
Je suis tombé sur cette phrase tout à l'heure en préparant cet article : "C'est déjà dur d'avoir un mauvais chef, c'est encore plus débile de le choisir"...
Je vous la retranscris ici parce qu'elle porte à réfléchir.
Nous le savons depuis que F. Mitterrand l'a lui-même avoué dès 1983, les hommes politiques ne peuvent plus gouverner ; ils n'obéissent qu'aux "hommes de l'ombre" décrits par J. F. Kennedy peu de temps avant d'être assassiné...
Alors votons directement Goldman-Sachs, Coca-Cola, Monsanto, Areva ou Total, au moins ce sera clair !
Bien évidemment, il y a toujours les exceptions, et d'autant plus pour des élections locales. Nombreux sont les bons maires qui offrent en effet avec une grande foi une belle partie de leur vie à cette recherche constante du renouveau du bien-être manquant si cruellement de nos jours à l'immense majorité de nos concitoyens, et voter pour les mettre en place est à ce moment-là un acte de citoyen responsable.
Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir...
Islande et Suisse sont des pays dont une partie du système, pratiquement véritablement démocratique, est à utiliser comme nouvelle bases pour tous. Et c'est urgent !
Depuis trois jours ce sont les tractations des grands chefs entre eux qui sont à l'ordre du jour. Les bulletins du 1er tour sont examinés à la loupe afin de décider qui peut devenir Vizir à la place du maire...
On nous aurait menti ?
Une info primordiale du 1er tour : le taux d'abstention record !
Presque 40% de la population ne s'est pas déplacée dimanche dernier malgré le matraquage médiatique et les contorsions verbales de nos chers élus.
Selon une enquête réalisée juste avant le scrutin, les personnes qui n'étaient pas certaines de voter - les jeunes étant les plus nombreux - donnaient deux raisons principales : parce "que ces élections ne changent rien à leur vie quotidienne" (44 %) et "pour manifester leur mécontentement à l'égard des hommes politiques en général" (39 %).
M'enfoutisme exacerbé ou bien message fort et clair à la classe oligarchique dirigeante ? À vous de choisir, la désillusion de l'électeur est en tout cas à son comble. Mais que lui reste-t-il comme moyen d'expression maintenant ?
Des manifestations ? Une révolution ?
Mais... n'est-ce pas ce que les hommes de l'ombre attendent avec tant d'impatience afin de pouvoir faire appel à l'armée comme c'est le cas dans tant de "pays libérés" par les occidentaux, USA et Royaume-Uni en tête ?
"... Vous en conviendrez, les paroles d’Henry Kissinger - porte-parole des hommes de l’ombre pour le gouvernement des États-Unis depuis cinquante ans - prennent sous cet éclairage tout leur sens : « Aujourd’hui, l’Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l’ordre. Demain, ils en seront reconnaissants ! » À bon entendeur… La loi martiale n’est peut-être pas si loin ?..."
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
Presque 40% de la population ne s'est pas déplacée dimanche dernier malgré le matraquage médiatique et les contorsions verbales de nos chers élus.
Selon une enquête réalisée juste avant le scrutin, les personnes qui n'étaient pas certaines de voter - les jeunes étant les plus nombreux - donnaient deux raisons principales : parce "que ces élections ne changent rien à leur vie quotidienne" (44 %) et "pour manifester leur mécontentement à l'égard des hommes politiques en général" (39 %).
M'enfoutisme exacerbé ou bien message fort et clair à la classe oligarchique dirigeante ? À vous de choisir, la désillusion de l'électeur est en tout cas à son comble. Mais que lui reste-t-il comme moyen d'expression maintenant ?
Des manifestations ? Une révolution ?
Mais... n'est-ce pas ce que les hommes de l'ombre attendent avec tant d'impatience afin de pouvoir faire appel à l'armée comme c'est le cas dans tant de "pays libérés" par les occidentaux, USA et Royaume-Uni en tête ?
"... Vous en conviendrez, les paroles d’Henry Kissinger - porte-parole des hommes de l’ombre pour le gouvernement des États-Unis depuis cinquante ans - prennent sous cet éclairage tout leur sens : « Aujourd’hui, l’Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l’ordre. Demain, ils en seront reconnaissants ! » À bon entendeur… La loi martiale n’est peut-être pas si loin ?..."
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
Il nous reste donc à saisir le Parlement européen avec une Initiative Populaire, et pour cela il faut être un million de signataires, facile avec Internet. Donnez votre avis sur la page Facebook de "28 secondes en 2012" (lien en cliquant sur la photo Google Earth de Sancho ci-dessous)...
En tout cas, ce taux record d'abstentions va faire plaisir à E. Chouard !
Seconde 24 : "Harmonisons les disparités"
(ou pourquoi les hommes politiques sont-ils pieds et poings liés ?...)
"... Sancho termina son verre d’eau, tout en priant pour tenir encore quelques minutes sans défaillir…
- Oui, Mesdames et Messieurs, je comprends votre réaction, car il s’agit d’un sujet extrêmement sensible, presque tabou. Nous sommes pourtant bien obligés d’admettre que c’est en ayant validé la perte de leur pouvoir régalien d’émettre la monnaie que les gouvernements ont généré ces fameuses dettes qui empoisonnent aujourd’hui le monde, comme en ayant accepté le principe que ce droit soit transféré au profit d’une banque centrale propriété d’actionnaires privés s’abritant derrière de prétendues lois d’indépendance antitrust… L’argent n’existe que parce que les dirigeants empruntent auprès de ces organismes bancaires des sommes qu’ils s’engagent à rembourser avec intérêts, se mettant ainsi dans l’obligation d’exploiter le travail de leurs concitoyens ! Les grands financiers internationaux et les tentaculaires mafias politiques ont en effet réussi le spectaculaire tour de force de « privatiser » les bénéfices, tout en « socialisant » les pertes ! Et c’est désormais une véritable fuite en avant qui permet que la totalité des impôts sur le revenu de certains pays, au lieu d’être utilisée à la construction de routes, d’écoles ou d’hôpitaux, soit exclusivement employée au paiement de ces intérêts (et je ne parle même pas du capital…) qui « tombent » dans les poches de ceux qui détiennent déjà tout ! Si l’État avait continué à battre sa monnaie et à prêter aux banques, alors les milliards d’intérêts annuels perçus serviraient à financer les services publics au lieu de fuir vers les paradis fiscaux ! Pouvez-vous seulement imaginer le monde dans lequel nous pourrions vivre ?
Nous sommes en train de rendre nos enfants et tous leurs descendants esclaves de ce mécanisme sans fin, car ils vont devoir rembourser des sommes pharaoniques, sans aucun espoir d’arriver à solder un jour les dettes inconsidérées de leurs parents ! Pourquoi personne ne parle-t-il de cette incroyable machination ? Peut-être simplement car « si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin », avait un jour ironisé Henry Ford… "
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
Seconde 24 : "Harmonisons les disparités"
(ou pourquoi les hommes politiques sont-ils pieds et poings liés ?...)
"... Sancho termina son verre d’eau, tout en priant pour tenir encore quelques minutes sans défaillir…
- Oui, Mesdames et Messieurs, je comprends votre réaction, car il s’agit d’un sujet extrêmement sensible, presque tabou. Nous sommes pourtant bien obligés d’admettre que c’est en ayant validé la perte de leur pouvoir régalien d’émettre la monnaie que les gouvernements ont généré ces fameuses dettes qui empoisonnent aujourd’hui le monde, comme en ayant accepté le principe que ce droit soit transféré au profit d’une banque centrale propriété d’actionnaires privés s’abritant derrière de prétendues lois d’indépendance antitrust… L’argent n’existe que parce que les dirigeants empruntent auprès de ces organismes bancaires des sommes qu’ils s’engagent à rembourser avec intérêts, se mettant ainsi dans l’obligation d’exploiter le travail de leurs concitoyens ! Les grands financiers internationaux et les tentaculaires mafias politiques ont en effet réussi le spectaculaire tour de force de « privatiser » les bénéfices, tout en « socialisant » les pertes ! Et c’est désormais une véritable fuite en avant qui permet que la totalité des impôts sur le revenu de certains pays, au lieu d’être utilisée à la construction de routes, d’écoles ou d’hôpitaux, soit exclusivement employée au paiement de ces intérêts (et je ne parle même pas du capital…) qui « tombent » dans les poches de ceux qui détiennent déjà tout ! Si l’État avait continué à battre sa monnaie et à prêter aux banques, alors les milliards d’intérêts annuels perçus serviraient à financer les services publics au lieu de fuir vers les paradis fiscaux ! Pouvez-vous seulement imaginer le monde dans lequel nous pourrions vivre ?
Nous sommes en train de rendre nos enfants et tous leurs descendants esclaves de ce mécanisme sans fin, car ils vont devoir rembourser des sommes pharaoniques, sans aucun espoir d’arriver à solder un jour les dettes inconsidérées de leurs parents ! Pourquoi personne ne parle-t-il de cette incroyable machination ? Peut-être simplement car « si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin », avait un jour ironisé Henry Ford… "
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
"... - Déséquilibre ! Voilà le problème numéro un de notre « civilisation » ! reprit Sancho après une brève interruption, car il sentait monter en lui un vertige… Chacun d’entre vous doit bien prendre conscience qu’à l’heure où je vous parle un pour cent de la population mondiale - qui atteint officiellement cette nuit même le chiffre magique de sept milliards d’habitants - possède à lui seul la moitié de la richesse monétaire et arable de la Planète, alors que la moitié de l’humanité ne dispose, elle, que d’un pour cent de cette manne ! Songez que vingt familles oligarchiques détiennent plus d’argent que l’équivalent du PIB annuel de la moitié des deux cents pays existant sur cette Terre… Certains ont les moyens de s’acheter des dizaines de résidences secondaires coûtant des millions de dollars, alors que cet argent pourrait permettre de reloger les habitants de bidonvilles entiers, si seulement cette maladive soif de l’or et du pouvoir était curable ! "
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
"... - Ce néolibéralisme sauvage (ou post-colonialisme moderne camouflé !) avait été condamné en son temps par le président John Fitzgerald Kennedy, qui décida en juin 1963 d’abroger le décret de 1913 et de redonner au Congrès le droit de créer sa propre monnaie-argent - les United States Notes au sceau rouge, si prisés des collectionneurs -, par la signature de l’executive order 11110 qui mettait fin au privilège de la Réserve fédérale. Et, preuve subjective s’il en est besoin du suprême intérêt que les plus hautes instances pouvaient porter à cette décision de JFK, son vice-président et successeur Lyndon Baines Johnson décida de faire retirer immédiatement ces dollars - en circulation depuis moins de six mois - et ce, à partir de l’avion Air Force One qui le ramenait de Dallas à Washington, quelques heures seulement après l’assassinat du courageux Président… dont je rappellerai ces quelques paroles : « Nous sommes confrontés, à travers la Planète, à une conspiration massive et impitoyable, fondée principalement sur des moyens cachés pour étendre sa sphère d’influence : l’infiltration au lieu de l’invasion, la subversion au lieu des élections, l’intimidation au lieu du libre arbitre, les guérillas de nuit au lieu des armées de jour »."
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
Extrait seconde 24, roman "28 secondes en 2012" © Yann YORO
Pour celles et ceux qui sont hésitants...